Particuliers, jardiniers amateurs : Votre jardin sans pesticides*
Pour protéger votre santé et l’environnement, la réglementation concernant l’utilisation des pesticides chimiques évolue*
Depuis le 1er janvier 2019, vous ne pouvez plus acheter, utiliser et stocker des pesticides chimiques* pour jardiner ou désherber. Issue de la loi Labbé, cette interdiction concerne également les collectivités qui n’ont plus le droit depuis le 1er janvier 2017 d’utiliser les pesticides chimiques sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public.
Des solutions alternatives existent !
•Planter des plantes locales, au bon endroit selon l’exposition et la nature du sol,
•Cultiver à proximité les unes des autres des plantes qui s’apportent des bénéfices mutuels,
•Utiliser les plantes et les animaux auxiliaires pour lutter contre les maladies et les ravageurs,
•Favoriser la biodiversité, alterner les cultures, adopter un paillage pour protéger vos végétaux des bioagresseurs, en sont quelques unes. Un jardin naturel et équilibré est un jardin plus résistant !
Les alternatives non-chimiques et les produits de biocontrôle sont des solutions efficaces pour prévenir et si besoin traiter. Vous pouvez utiliser des produits de biocontrôle adaptés, au bon moment selon le stade de développement du bioagresseur et les conditions climatiques.
L’ensemble des conseils et solutions pour jardiner sans pesticides sont disponibles sur le site www.jardiner-autrement.fr
Rapporter vos pesticides ! Bidons, bouteilles, flacons, sprays et autres contenants, qu’ils soient vides, souillés ou avec un reste de pesticides, ils doivent être rapportés en déchetterie ou en un point de collecte temporaire, si possible dans leur emballage d’origine. Il ne faut en aucun cas les jeter à la poubelle,ni les déverser dans les canalisations.
*Les pesticides chimiques, aussi appelés produits phytopharmaceutiques, servent à protéger les plantes. Il s’agit des herbicides, fongicides, insecticides, acaricides, anti-limaces … Les pesticides de biocontrôle, à faible risque ou utilisables en agriculture biologique restent autorisés.